Tout au long des Universités d’été de l’architecture, le site des Universités d’été vous propose de répondre à des questions relatives aux thèmes de cette première édition.
Aujourd’hui une question sur l’impact de l’organisation des compétences de la maitrise d’ouvrage et de la maitrise d’oeuvre sur la qualité générale des projets . Répondez !
Architecte - Métropole - 13004
Pour améliorer la qualité générale des projets, je pense que le concours avec esquisse, devrait être obligatoire, dés le premier m2 de construction publique; et que les architectes devraient se mobiliser pour faire passer cette obligation.
Architecte - Ville < 50.000 habitants - 80800
Et qui va prendre en charge le coût de ces esquisses? Surtout pour les petits projets…
Architecte - Ville > 50.000 habitants - 97400
Épauler les clients des « seuils sociaux » en créant des contrats et honoraires « sociaux » incluant une partie des subventions de conseils aux particuliers des CAUE auxquels tous les gens ne font pas appel. La qualité architecturale sera faite par un professionnel sous les seuils actuels.
Favoriser le concours pour les marchés publics.
Architecte
Avoir un architecte-conseil dans chaque ville : en effet on voit bien la différence entre les villes qui ont soit une protection de type ZPPAUP (AVAP, maintenenant) ou Secteur sauvegardé » ou prestation d’architecte conseil pour chaque PC (en dehors des services municipaux).
Faire instruire les permis de construire par un collège d’architectes (missions ponctuelles au sein des DDT, sous forme de marchés publics renouvelables tous les ans, par tiers)
Réduire les règlements d’urbanisme des PLU aux DEUX seuls articles obligatoires (art 6 et 7) par le Code de l’Urbanisme, sous réserve de réalisation de Charte architecturale et paysagère locale.
Architecte - Village - 71390
Les concours me semblent une fausse bonne solution, étant donné la lourdeur excessive de cette procédure pour la plupart des collectivités, ce ne sera jamais réaliste.
Je trouve que la qualité est au RV, il ne me paraît pas nécessaire d’affirmer trop vite que la production est mauvaise ou manque de qualités, et de participer à l’hallali général contre les concepteurs.
La cause principale des mauvais projets, s’il y en a, on la connaît tous : ce sont des maîtres d’ouvrage qui ne savent pas faire un programme, ont un budget sans rapport avec leurs ambitions, et veulent gagner de l’argent en payant l’architecte le moins possible…
Architecte - Ville < 50.000 habitants - 79000
La Qualité générale des projets s’améliorera lorsque les Architectes auront souverainement le pouvoir de décider – sous leur propre responsabilité – de la composition de leur environnement professionnel et règlementaire.
Cette responsabilité accrue est surmontable pour ceux qui connaissent leur boulot et le genre humain. En cas de pépin, la traçabilité de l’opération révèlerait les vraies responsabilités, en Judiciaire.
La décrédibilisation auprès du grand public suivra et la profession retrouvera ses Lettres de noblesse.
Philippe COMMUN